La Pocatière, mardi 29 septembre 2020 — Suite à l’annonce d’hier en fin de journée par le gouvernement Legault, la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet voit ses deux MRC monter d’un palier, soit le rouge pour L’Islet et l’orange pour Kamouraska.
Pour la MRC de Kamouraska, cette annonce surprend la CCKL au plus haut point alors que les cas ont diminué de façon significative depuis l’éclosion au début du mois de septembre. Pour L’Islet, la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet demande au gouvernement Legault de faire de la MRC de L’Islet une zone « exception » dans la région de Chaudière-Appalaches.
Depuis le début de la pandémie, les courbes de cas déclarés dans la MRC de L’Islet et dans celle du Kamouraska ont toujours maintenu des trajectoires similaires, même encore aujourd’hui. C’est pourquoi la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet demande au gouvernement Legault de considérer la MRC de L’Islet comme une zone « exception » et éviter ainsi les fermetures d’entreprises et les mises à pied qui feront mal à notre économie locale.
« Il en va de la survie des notre économie locale et des entreprises de la région. Les deux MRC sont interreliées. On l’a constaté, lorsqu’il y avait un barrage, à quel point ces deux MRC contribuent à l’économie de l’une et de l’autre. C’est notre devoir de représenter la MRC de l’Islet et ces entreprises en ce sens », mentionne la directrice générale, Mme Nancy Dubé.
« Depuis les cas d’éclosion de début septembre, les habitants de nos deux MRC ont déjà fait des efforts considérables et on fait preuve d’une grande sagesse en diminuant leurs contacts sociaux. La preuve étant que les cas actifs ont descendu de jour en jour. Rappelons qu’en date du 28 septembre, la MRC de L’Islet n’avait que deux cas actifs et que la MRC du Kamouraska, six. La Chambre de commerce demande au gouvernement de faire en sorte de gérer la situation par MRC et d’encourager les efforts déjà faits par les commerçants et la population de ses deux régions plutôt que de les pénaliser pendant 28 jours supplémentaires », ajoute le président de la CCKL, M. Vincent Bérubé.
La CCKL compte bien mettre les efforts pour que cette demande soit entendue et espère que d’autres instances de la région joindront leur voix à la sienne pour faire avancer ce dossier.